Le voleur dans les églises

Notice RADdO

Mon papa m’a nourri

Le temps de ma jeunesse

Croyant bien faire de moi

Son bâton de vieillesse

Son bâton de vieillesse

Non, je n’le ferai point

L’amour et la bouteille

M’ont rendu libertin

J’m’en fut-z-au cabaret )

Avec ma mignonette ) bis

Avec ma mignonette

Assis dessur un banc

Les coudes sur la table

Dépenser mon argent

à peine fut assis )

M’y vint une nouvelle ) bis

M’y vint une nouvelle

Qui m’a bien chagriné

Le trésor de l’église

L’on dit que j’l’ai volé

M’ont prit, m’ont enfermé )

Dans une prison bien noire ) bis

Dans une prison bien noire

L’on voit ni ciel ni jour

La nuit quand j’m’y réveille

J’y voit trembler la tour

J’avais trois beaux enfants )

Et une charmante femme ) bis

Une charmante femme

Que Dieu m’avait donné

Elle est bien malheureuse

De m’avoir épousé

L’ainé de ces enfants )

Dit un jour à sa mère ) bis

Dit un jour à sa mère

Où est-il donc mon papa

Il y’a plusieurs semaines

Que nous n’le voyons pas

Ton papa, mon enfant )

N’a jamais voulu croire ) bis

N’a jamais voulu croire

Ni parents ni amis

Les gendarmes de la ville

S’sont emparés de lui

Citée par Jean Bernereau dans l'article consultable ici, la chanson Le voleur dans les églises peut aussi devenir une belle valse ! Jean Bernereau, n’ayant pu nous en restituer l’air, mais seulement quelques paroles, nous avons choisi de communiquer la version recueillie auprès d’Henri Pelé, d’Aizenay, né en 1921, proche des souvenirs de notre informateur. Elle figure dans les ouvrages de Jérôme Bujeaud, éditions de 1864-65 et dans plusieurs éditions régionales.