Tirant pour les conscrits
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Paroles
Tirant pour les conscrits
Un triste sort m'arrive
Je suis soldat inscrit
Au dixième de marine
Au dixième de marine
C'est beau pour naviguer
Mon père aussi ma mère
Jamais je les r'verrai
Nous partons de Toulon
En dix-sept-cent-soixante
Sur un beau bâtiment
Un vingt et un novembre
Partir en Amérique
Dans ces Etats-Unis
Faire la découverte
De ces belles colonies
Passant l'Île de Bourbon
Aux colonies françaises
J'ai eu le souvenir
Des belles filles nantaises
Dans la ville de Nantes
C'est là que je suis né
C'est là qu'est ma famille
Ainsi qu'une beauté
Nous vient un coup de vent
Une forte tempête
Nous avions six amarres
Il a fallu les mettre
Et notre capitaine
Sur le pont qui tremblait
En disant belle France
Jamais je te r'verrai
A six cent lieues d'ici
On vit une baleine
Nous sommes tous effrayés
Devant ce mammifère
Une forte canonnade
On lui flanque sur le dos
La baleine est en fuite
Honneur aux matelots
Cinq à six jours après
Fallut l'ver les amarres
Courage bon soldat
Ne crains pas les épaves
Le temps est favorable
Il nous faut voyager
Et parcourir les mers
Pour mieux les explorer
En passant par Bourbon
Au fond de l'Amérique
Bientôt nous accostons
Saint-Pierre, La Martinique
Le drapeau de la France
Nous a fallu monter
Pour faire voir aux sauvages
Que nous étions français
Qui a fait cette chanson
Sont trois jeunes novices
Un soir étant assis
Sur le bord du navire
En arrivant à Brest
Sur les quais ils chantaient
Les bourgeois de la ville
En furent tout étonnés
Un triste sort m'arrive
Je suis soldat inscrit
Au dixième de marine
Au dixième de marine
C'est beau pour naviguer
Mon père aussi ma mère
Jamais je les r'verrai
Nous partons de Toulon
En dix-sept-cent-soixante
Sur un beau bâtiment
Un vingt et un novembre
Partir en Amérique
Dans ces Etats-Unis
Faire la découverte
De ces belles colonies
Passant l'Île de Bourbon
Aux colonies françaises
J'ai eu le souvenir
Des belles filles nantaises
Dans la ville de Nantes
C'est là que je suis né
C'est là qu'est ma famille
Ainsi qu'une beauté
Nous vient un coup de vent
Une forte tempête
Nous avions six amarres
Il a fallu les mettre
Et notre capitaine
Sur le pont qui tremblait
En disant belle France
Jamais je te r'verrai
A six cent lieues d'ici
On vit une baleine
Nous sommes tous effrayés
Devant ce mammifère
Une forte canonnade
On lui flanque sur le dos
La baleine est en fuite
Honneur aux matelots
Cinq à six jours après
Fallut l'ver les amarres
Courage bon soldat
Ne crains pas les épaves
Le temps est favorable
Il nous faut voyager
Et parcourir les mers
Pour mieux les explorer
En passant par Bourbon
Au fond de l'Amérique
Bientôt nous accostons
Saint-Pierre, La Martinique
Le drapeau de la France
Nous a fallu monter
Pour faire voir aux sauvages
Que nous étions français
Qui a fait cette chanson
Sont trois jeunes novices
Un soir étant assis
Sur le bord du navire
En arrivant à Brest
Sur les quais ils chantaient
Les bourgeois de la ville
En furent tout étonnés
Cote(s)
JPB-EA : 00401 ;Contexte
Cette très émouvante interprétation a été recueillie auprès de Clément Guérin, né le 15 août 1914, à l’Aiguillon-sur-Vie. Lors de l’enregistrement de Jean-Pierre Bertrand, le 19 mai 1998, cet excellent chanteur vivait à Givrand. Entre les deux guerres, la famille Guérin se distinguait pour le nombre de musiciens qui la composaient.
Deux versions seulement figurent dans les collections regroupées par OPCI-EthnoDoc. La seconde provient du fonds Gaston Dolbeau, de Bois-de-Céné.
Ce texte n’est pas sans rappeler la Guerre de Sept Ans (1756-1763) qui réduisit considérablement l’empire colonial de la France, notamment en Amérique.
Deux versions seulement figurent dans les collections regroupées par OPCI-EthnoDoc. La seconde provient du fonds Gaston Dolbeau, de Bois-de-Céné.
Ce texte n’est pas sans rappeler la Guerre de Sept Ans (1756-1763) qui réduisit considérablement l’empire colonial de la France, notamment en Amérique.