Qui sont-ils les gens qui sont riches
Ecouter
Partition

Télécharger
Fichier midi
Paroles
Qui sont-ils les gens qui sont riches
Sont-ils plus que moi qui n’ai rien
Je cours, je vas, je vire, je viens
J’ai pas peur de perdre ma fortune
Je cours, je vas, je vire je viens
J’ai pas peur de perdre mon bien
Cote(s)
EA : EA-03872
;
Contexte
La sautière est une danse aujourd’hui rare en Vendée. En 1975, le groupe Tap Dou Païe en avait retrouvé une forme comparable à Barbâtre, auprès de Florestine Palvadeau. La version noirmoutrine se rapproche de celle décrite par Jérôme Bujeaud :
« La sautière se danse par couple. On balance sur place et l’on fait un avant-deux sans traverser. »
La version présentée ici correspond à celle recueillie au milieu du XIXᵉ siècle et publiée sans précision de lieu dans Chants et chansons populaires des Provinces de l’Ouest (Jérôme Bujeaud, Niort, Clouzot, 1864-1865, t. I, p. 162). D’après Wikipédia, la sautière est encore pratiquée dans une zone bien délimitée, entre Corrèze, Dordogne et Haute-Vienne — territoire associé à la chabrette limousine —, comme en témoignent plusieurs vidéos en ligne. Bujeaud ayant eu des attaches en Charente, nombre de pièces de son œuvre proviennent de ce réseau relationnel. Reste donc la question : comment expliquer la présence d’une version noirmoutrine, et quand la reverra-t-on dans les bals ?
Quant au chant, il est à rattacher aux branles anciens et il existe de nombreuses versions musicales et rythmiques dont pour un mener le branle, à L’Épine, la maraîchine, l’avant-deux… et la valse en Mayenne… (François Redhon) ! Louis Guilloux, dans La maison du peuple (Grasset, 1927), cite également des versions issues du Morvan ou des Côtes-d’Armor. Peut-être faut-il y voir une morale populaire, destinée à séduire les « petites gens ».
Catégorie(s)
Autre danse
;
Commentaires