Par derrière la verte épine
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Par derrière la verte épine
C’est ce que mon coeur aime
Il y a des moutons blancs
Et voilà ce que mon coeur aime
Il y a des moutons blancs
C’est ce que mon coeur aime tant
La bergère qui les garde
C’est ce que mon coeur aime
Est habillée tout de blanc
Et voilà ce que mon coeur aime
Est habillée tout de blanc
C’est ce que mon coeur aime tant
Par là passe un capitaine
Qui lui dit en souriant
Combien gagnez-vous la belle ?
Je ne gagne que six cents francs
Venez donc chez moi la belle
Vous en gagnerez autant
Vous n’aurez qu’un lit-z-à faire
Vous et moi coucherons dedans
Je ne couche point-z-avec les hommes
Mariage auparavant
Mariage à l’église
Devant Dieu, tous mes parents
La couronne sur la tête
Et les voiles volant au vent
Cote(s)
PC : 00711 ; CL : I, G-08 ; OPCI : EA-00584 ;Contexte
Cette chanson nous a été transmise par Jean-Pierre Palvadeau (1931-2004), agriculteur de Saint-Jean-de-Monts, précieux informateur. L’enregistrement effectué le 25 février 1987 a été réalisé par Nicole Ribes dans le cadre de son contrat « TUC » avec Tap Dou Païe.
Si cette pièce était souvent « menée » à table ou en veillée en chanson à ripouner, elle l’était aussi pour mener la grand’danse, voire la maraîchine comme l’a fait Sounurs pour son CD Sounurs et Tap Dou Païe chantent, la Vendée danse.
Si cette pièce était souvent « menée » à table ou en veillée en chanson à ripouner, elle l’était aussi pour mener la grand’danse, voire la maraîchine comme l’a fait Sounurs pour son CD Sounurs et Tap Dou Païe chantent, la Vendée danse.
Un antécédent a été publié dans Le recueil des plus belles chansons de dances de ce temps. (In-8°, 59 f., musique, RISM 1615/9, BnF, Ms. 4840-4843, 42vo), édité par Jacques Mangeant, à Caen, en 1615. Connue dans tous les pays francophones, cette chanson a été relevée par la plupart des folkloristes du XIXe siècle.