Paquett’

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Paroles

Un soir, je m’y promène
Tout seul dedans la plaine
Tout auprès d’un buisson
J’aperçus ma Nanon

Je m’suis rapproché d’elle
Pour lui dire mes peines
Elle me dit d’un air doux :
Galant, retirez-vous !

J’ai r’egardé par derrière
J’ai aperçu sa mère
Sa mère et son papa
Cela n’lui conv’nait pas

N’ayez pas peur la belle
De ni père, ni mère
Nanon, si vous vouliez
Ce s’rait de nous aimer

Allons ma belle, à l’ombre
V’là la chaleur qui tombe
La chaleur de l’été
F’rait perdr’ votre beauté

En route, ma belle, en route
Mais dessus la grand’route
À la premièr’ maison
C’est là qu’nous entrerons

Madame l’hôtelière
Apportez-nous deux verres
Deux verres et du vin blond
Pour moi et pour Nanon

La petite mésange
Nuit et jour sur la branche
N’a pas tant de tourment
Que moi, pour mon amant

La petite bécasse
Nuit et jour sur la glace
N’a pas tant de fraîcheur
Que moi, d’amour au cœur

Cote(s)

OPCI : EA-00552 ;

Contexte

Cet air sert de support pour mener la ronde, grand’danse ou paquett’ comme l’appelle l’informateur Pierre Babu (1911-1994), de l’Aubray, en Notre-Dame-de-Riez. Ce thème musical correspond à une chanson répandue dans le Marais breton vendéen : La rencontre de Nanon à l’ombre d’un buisson. Nous fournissons le texte extrait du Florilège maraîchin, de Gaston Dolbeau.

Catégorie(s)

Fonds ancien ; Rondes ; Grand'danses ; Chansons ;

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