Ohé franc cavalier

Notice RADdO

Où est la Marguerite

Où est la Marguerite

Elle est dans son château

Elle est dans son château

Si j’enlevais une pierre

 

Une pierre ne suffit pas

 

Si j’enlevais deux pierres

 

Deux pierres ne suffit pas

 

Si j’enlevais trois pierres

 

Qu’est-ce qu’il y a là-dedans ?

[parlé par le cavalier]

 

Un petit paquet de linge à blanchir

[réponse par le groupe]

 

Je vais chercher mon petit couteau pour le couper

[parlé par le cavalier]

Marguerite Dunas, née en 1927 à La Tranche-sur-Mer, a fait appel à ses souvenirs d’enfance, plus précisément à ceux liés à la cour de récréation de l’école primaire. C’est un collectage de Jean-Pierre Bertrand avec une prise de son de Pierre-Marie Dugué et une mise en images d’Yves Batard, tous d’Arexcpo. C’était le 6 décembre 2012, dans la salle des mariages de la mairie de La Tranche-sur-Mer.

 

Le scénario et la chorégraphie, sous l’Ancien Régime, associant jeunes filles et cavalier était destinés à la rencontre des jeunes gens en âge de prétendre au mariage. La mise en scène que préconise M. V-F. Verrimst dans Rondes et chansons populaires illustrée, Paris, A. Lahure, en 1876, est un réel ballet faisant intervenir une jeune fille Marguerite, un cavalier et un groupe. Donnée pour ronde enfantine au milieu du XIXe siècle, cette chanson est ancienne. Un antécédent comparable à la version de Madeleine Dunas est édité dans Théâtre avec des airs notés en 8 volumes, par Charles-Simon Favart, chez Vve Duchesne, à Paris, en 1763. Mais l’antécédent historique est révélé dans Hippolyte et Aricie, avec 22 timbres, La fricassée crotestyllonnée commentée par Me É Épiphane Sidredoulx, édité par Abraham Le Cousturier, à Rouen en 1604.