Mon père fait bâtir maison Je r’muerons nos cotillons Par quatre vingt jolis maçons
Je r’mu’ ma voisine Je r’mu’ je r’mu’ je r’muerons Je r’muerons nos cotillons
Par quatre vingts jolis maçons Je r’muerons nos cotillons Et le plus jeune est mon mignon
Mon père pour qui cette maison
C’est pour ma fille Jeanneton
Ma fille promettez-moi donc
De n’épouser jamais garçon
J’aimerais mieux que la maison
Fût dans la mer jusques au fond
Pour nourrir les petits poissons
Quand ils seront grands nous les mangerons
Cote(s)
PC : 00106
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CL : I, N-12
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EA : 02047
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Contexte
Jérôme Bujeaud (1834-1880) a mené ses travaux à Sainte-Hermine, à partir de 1859, année de son mariage. Il a édité une première fois son ouvrage Chants et chansons populaires de provinces de l'Ouest en 1865.
Malheureusement, il ne donne pas plus d'informations quant à la provenance de cette pièce qu’il localise en Bas-Poitou. La consultation des sources manuscrites n’apporte rien de plus. Malgré tout, à partir de nombreuses notes manuscrites conservées par ses descendants et aujourd’hui numérisées, nous savons que les collectes en Vendée se sont déroulées principalement auprès du personnel de la maison des Marronniers, à Sainte-Hermine, et des métayers et fermiers de ses beaux-parents, la famille Boutet, propriétaires fonciers sur Sainte-Hermine et sur Chantonnay.
Imprimée dans maintes éditions françaises, cette chanson trouve un antécédent dans Trente et sept chansons musicales à quatre parties nouvellement et correctement imprimées, 4 vol., édité par Pierre Attaignant, à Paris en 1528. Charles-Simon Favart, dans Théâtre avec des airs notés, 10 vol., édité par la Vve Duchesne, à Paris, de 1763-1772, lui donne un air n° 11 : A Paris sur le Petit pont ou Levez votre cotillon.