Gabriel Baty, de Chauché, né le 26 mai 1924 a appris cette marche auprès de René Brisseau, de Saint-Vincent-Sterlanges. Il précise qu'elle servait pour mener la mariée à la mairie.
Cet enregistrement a été assuré par Muriel Dennu, le 7 juin 2004, dans le cadre de la mission contractée entre Arexcpo et la Communauté de Communes de Saint-Fulgent.
Avant les années 1910, les noceurs respectaient les usages musicaux bien définis pour les cortèges de mariage. En principe, on chantait de la maison de la mariée, ou de la couturière où elle avait été parée, jusqu’à la mairie : au risque que si l’un des candidats aux épousailles revienne sur son engagement, le musicien ne serait pas à payer ! Le musicien prenait son service à la sortie de la mairie jusqu’à l’entrée de l’église, puis à la fin de la cérémonie, conduisait les noceurs jusqu’à l’auberge où était servie une collation en faisant « le tour du bourg » la plupart du temps. Son travail reprenait pour les conduire jusqu’aux tables du banquet. Il intervenait pour mener le bal qui suivait le repas de noce puis menait le bal après le souper. Très rarement, il intervenait au cours de l’un des repas. Le lendemain, souvent, c’était un musicien amateur qui régalait les noceurs.Noce d’Henriette Dupont et Laurent Allain, dans les années 1920, à Chauché. Le musicien est un violoneux qui pose, pour la postérité, pour bien marquer sa fonction. Cliché : inconnu ; coll. : J. Caillé ; fonds : Communauté de Com- munes de Saint-Fulgent-EthnoDoc.
