Cette partition provient des cartons de musique d’un inconnu retrouvés à Vix dans le cadre de l’opération Étude ethnographique du Sud-Vendée, réalisée pour le GAL-Sud-Vendée, par Arexcpo de 1999 à 2000.
Plusieurs versions de ce menuet congo (ou manikinko, mani-congo, menu-congo, etc.) également mentionné par Jérôme Bujeaud en 1864-1865 ont été retrouvées en Vendée, et dans quelques régions françaises, notamment en Bretagne et en Aquitaine ainsi qu'aux Antilles où elle est devenue la biguine. En fait, c’est « une rapide et fougueuse "danse" à deux décrite par Saltator, à Boston, en 1802 », rapporte Richard Powers dans ses études sur la danse.
Le terme Menuet Congo semble avoir été connu au début du XIXe siècle, mentionné dans Voyages de John Davis de quatre ans et demi dans les États-Unis d'Amérique de 1798 à 1802, ainsi que par Moreau de Saint-Méry et plusieurs autres sources du même temps.
Il s'agit d'un rare exemple d'une chorégraphie complète depuis le début du XIXe siècle. La description provient de l'ouvrage Un traité sur la danse, de Saltator qui le cite comme étant « probablement la plus ancienne danse américaine. Le Menuet Congo combine les chiffres du menuet (face et en traversant) avec les étapes complexes et plus rapide tempo de la danse country ».La folie du jour 1798, auteur illisible, figure du Menuet Congo.
