La vieille qui croyait avoir vingt ans

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Paroles

À Challans, l'y a-t-un bal
Composé de jeunes gens (bis)
Et aussi d'une pauvre vieille
Qui a bien soixante-dix ans

Oh la vieille, la saprée vieille
Croyait-elle avoir vingt ans

Et aussi d'une pauvre vieille
Qui a bien soixante-dix ans (bis)
Je me suis approché d'elle
Pour danser avec cette enfant

Y'ai regardé sur sa tête
O l'était rempli d'habitants

Y'ai regardé ses oreilles
La mousse poussait dedans

Y'ai regardé dans sa goule
N'avait pu que trois dents

Ine qui bouge et l'autre qui saute
Et l'aut' qui sortait par devant

Y'ai regardé sur son ventre
Toutes les puces galopiant

Y'ai mis la main dedans son sac
O l'avait bé cent mille francs dedans

Y'ai couru chez monsieur l'Maire
M'faire marier avec cette enfant

I m'a dit de ce mariage
Nous aurions de beaux enfants

Cote(s)

PC : 05007 ; CL : I, M-12 ; OPCI : EA-00366 ;

Contexte

Raymond Vrignaud, né le 26 février 1926, à Challans, est l’un des meneurs de grand’danse du groupe Le Marais Vendéen de Challans. C’est lors de l’enquête collective organisée par Tap Dou Païe sur le canton de Challans durant le week-end des 18 et 19 mars 2000 que Jean-Pierre Bertrand a recueilli cette version.

Cette chanson est publiée dans la plupart des ouvrages folkloriques du XIXe et XXe siècle, tant en France qu’au Québec. Un antécédent fut publié dans Théâtre avec des airs notés, 8 vol., par Favart (Charles-Simon), édité par la Veuve Duchesne, à Paris, en 1763, t. VII, sous le titre La coquette sans le savoir. Le timbre ancien serait : Ah, la vieille, la peste de vieille.

Catégorie(s)

Fonds ancien ; Rondes ; Grand'danses ; Chansons ;

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