La boulangère

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Cote(s)

CL : V, F-135 ; EA : EA-06013 ;

Contexte

Joachim Poitevineau (4 mai 1888 - 31 mai 1961), de Saint-Hilaire-le-Vouhis, fut l’un des rares musiciens professionnels entre les deux guerres. Sur l’acte d’état civil de son mariage, le 27 juillet 1920, il est porté : « profession : musicien ». Au violon ou à la clarinette, ses carnets de comptes font apparaître de deux à trois prestations par week-end. Noces, mais aussi bals et dancings dans le secteur de Chantonnay et de Bournezeau.

Cette pièce provient de l’édition Of Folk And Primitive Music : France produite par Columbia dans les années 1960. Il s’agit du n° 4 de la collection World Library of Folk & Primitive Music qui compte 18 volumes, édités de 1955-1964). Pour l’édition dont provient cette archive, Alan Lomax, ce grand ethnomusicologue américain, a fait appel à Claudie Marcel-Dubois et Maguy Pichonnet-Andral qui sont venues en Vendée au moins à trois reprises. L’enregistrement de Joachim Poitevineau remonte aux années 1950 dans le cadre du Musée National des Arts et Traditions Populaires.

L’air joué par Joachim Poitevineau est celui de la chanson La boulangère a des écus. Malheureusement, nous n’avons pas d’informations sur la fonction dansante de cette chanson dans le Bocage. Cette pièce est ancienne. Un antécédent est publié dans Chansons folastres et prologues tant superlifiques que drolatiques des comédiens françois, Sieur Estienne Bellonne, Jean Petit Tourengeau, Rouen, 1612. Curieusement, ni Jérôme Bujeaud, ni Sylvain Trébucq, pas plus que Georges Bourgeois, ne l’ont inscrite dans leurs ouvrages. Pourtant 15 versions, surtout du premier couplet, ont été recueillies en Vendée depuis 1970.

Catégorie(s)

Fonds ancien ; Rondes ; Autre danse ;

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