La bergère qui craint d'être battue

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Paroles

Quand j'étais chez mon père (bis)
Que mes moutons ma lonlonlé
Que mes moutons j'allais garder
 
Je ne sais où les mener paître (bis)
Je ne sais où ma lonlonlé
Je ne sais où les pâturer
 
Là-bas là-haut dans la montagne
Là-bas, là-haut dans ces verts prés
 
Là où je m'y croyais seulette
A m'y à moi vint un berger
 
Il a mis sa main dans la mienne
Un peigne d'or il m'a donné
 
J'ai tant peigné sa chevelure blonde
Que mes moutons sont échappés
 
Amant serai ce soir battue
Que mes moutons sont égarés
 
Oh non, oh non, belle Marguerite
Car je vous en empêcherais
 
J'ai trois vaisseaux dans l'Amérique
L'un Eugénie, la Marguerite
Et l'autre la Marie-Désirée
C'est là, la belle que vous irez 

Cote(s)

PC : 04506 ; EA : EA-02713 ;

Contexte

Cette version transmise par Virginie Garnier, de Barbâtre, née le 23 novembre 1912, a été enregistrée en 1987 par Nicole Ribes, alors salariée de Tap Dou Païe dans le cadre d’un contrat TUC.
 
Le catalogue Patrice Coirault ne compte que trois versions de cette chanson, l’une chez Arnaudin, pour les Landes, l’autre chez Millien pour le Nivernais, dans l’Almanach patoués, et des collectes au tournant du XIXe et du XXe siècle pour l’Ariège. Catherine Perrier et John Wright l’avaient également recueillie auprès de Constine Guittonneau, de Saint-Jean-de-Monts, en 1977. C’est dire la rareté de cette chanson qui revêt un caractère maritime avec la citation de trois vaisseaux dans le dernier couplet. Les autres versions ne parlent que de traverser la mer.

Catégorie(s)

Fonds ancien ; Rondes ; Ronde de Barbâtre ;

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