Sounurs a repris la source produite par Alain Ribardière, le 6 septembre 1977 pour l’interpréter dans Fi d’vesse, chants et musiques des milieux maritimes vendéens, en 1992.
Il s’agit de la chanson Chez Jean quand on danse dont le couplet, le plus populaire dans le nord-ouest vendéen, a été extrait pour mener le branle. On rencontre le même phénomène dans le Marais breton-vendéen pour la courante ou maraîchine.
Cette chanson énumérative a été populaire, sans doute pour son côté équivoque ? Il était courant de la recueillir encore récemment, notamment pour mener les grand’danses. Des antécédents historiques la positionnent comme chanson libertine comme dans le Recueil de chansons galantes, badines et à boire, manuscrit dit de Castrie, 7 vol., conservé à la Bibliothèque Mazarine, cote Ms. 3973-3979 (manuscrit - 1738-42), page : p. 67, airs 29, voire paillarde, avec des sujets réservés aux adultes, dans l’ouvrage Trois orfèvres à la Saint-Eloi. Du quartier latin à la salle de garde, 2 vol., édition En Sorbonne pour l'esbaudissement des escholiers 1430, Paris-1930, t.II., page 170.
