C'était une meunière qui se levait matin

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Paroles

C'était une meunière
Qui se levait matin
Qui se levait matin, lalala
Qui se levait matin
 
S'en va de bourg en ville
Pour faire moudre son grain
 
Elle frappe à la porte
Dormez-vous Mathurin
 
Je dors ni ne sommeille
Je mets ma meule en train
 
Il la prend, il l'embrasse
Et l'étend sur le grain
 
Meunier tu me farines
Tu me farines bien
 
Mais si je te farine
Je t'épouss'terai bien
 
Avec mon époussette
Que je tiens à la main
 
La belle s'est endormie
Au tic-tac du moulin
 
Réveillez-vous la belle
Votr'petit sac est plein
 
Que va-t-elle dire ma mère
De voir mon sac si plein
 
Vous lui direz la belle
Que c'est de Mathurin
 
Mathurin qui vous aime
Et qui veut votre main

Cote(s)

PC : 02107 ; CL : I, L-02 ; EA : EA-01018 ;

Contexte

Irène Tonnel est née le 20 janvier 1920 à l’Île-d’Yeu. La collecte revient à Jean-Pierre Bertrand, qui l’a enregistrée le 29 mai 1996 auprès de la chorale À choeur Joie Yeu. Cette chanson utilisée pour mener le rond, mais également le demi-rond islais, trouve ses sources dans l’histoire puisque un premier antécédent est publié dans Sensuyvent plusieurs belles chansons nouvelles, avec plusieurs autres retirées des anciennes impressions, édité par Alain Lotrian, à Paris en 1535. Coirault n'en signale que trois au XIXe siècle, toutes situées dans l’Ouest : une pour l’Anjou et deux pour la Bretagne. Nos auteurs vendéens ne l’ont pas recueillie, en tout cas, ne l’ont pas publiée entre 1850 et 1950.

Catégorie(s)

Fonds ancien ; Rondes ; Rond de l’Île-d’Yeu ; Demi-rond de l'Île d'Yeu ;

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