Ah ! Il fallait pas qu'il aille

Notice RADdO

Mon galant m’a laissée, j’en suis bien malheureuse

La peine que j’en aurai sera bien vite passée

Je porterai le deuil d’un habit rouge et blanc

J’en verserai des larmes en buvant du vin blanc

Quand ils partirent en mer, ils ont appareillé

Au large de Pilours le mât vint à casser

On m’apporte la nouvelle de ces pauvres marins

Et moi le cœur en peine je me suis dit faut y aller

C’est en présentant ce Recueil de chansons du Nord-Ouest vendéen, manuscrit rédigé vers 1930 par Yvonne Cacaud et son frère, le docteur Marcel Beaudouin, qu’Henri Bénéteau, né à Croix-de-Vie s’est souvenu de l’air de ce chant de production moderne, vers 1900.

Selon ses propres souvenirs, Henri Bénéteau (1917-2009) précisa que cette pièce « était au répertoire du groupe Bise Dur mais qu’auparavant, elle l’était à celui des ouvrières des conserveries qui la chantaient à la débauche, dans la nuit, à tue-tête, pour se donner du courage à rentrer chez elle ! ». Le même refrain a été recueilli en Haute-Savoie et publié en 1910.