La flûte à bec des Ormeaux, en Saint-Jean-de-Monts
Cet instrument a été découvert par Robert Cornevin, jeune adolescent fondateur de Tap Dou Païe, lors des recherches de traces de veuzes. Nous sommes en 1972, et l’objectif des pionniers de Tap Dou Païe, dont Robert est parmi les plus actifs, c’est de remettre en vie des instruments disparus du paysage folklorique maraîchin et préparer les Assises régionales de la Confédération des Groupes folkloriques.
Les parents et grands parents de ces adolescents sont consultés pour tenter de trouver des pistes de personnes ressources.
C’est ainsi que Robert est orienté vers la famille d’exploitants agricoles domiciliée à la ferme des Ormeaux, route de Beauvoir-sur-Mer, à Saint-Jean-de-Monts. Il y découvre la flûte que ces hôtes appellent pibole. Ils l’avaient conservée précieusement depuis des années.
Sans en connaître les raisons de cette présence, le couple Edmond et Marie Milcent confie l’instrument au jeune enquêteur qui s’empresse de l’introduire dans la collection naissante de Tap Dou Païe.
Thierry Bertrand s’intéressera à cet instrument dans le cadre de ses recherches sur la veuze car un article
publié par Auguste Barreau, en 1896, dans la presse locale apporte une information capitale : « [Louis] Chevalier a aujourd’hui soixante ans [ndlr : donc né en 1836]. Fils de journalier, il exerce depuis son enfance la profession de ses parents. Il a toujours eu infiniment de goût pour la musique, et, dès qu’il posséda l’argent nécessaire, il s’empressa de faire l’emplette d’une pibole qu’il manoeuvra en peu de temps avec une certaine habilité, de la pibole il passa au hautbois, puis à la veuze… ».
Caractéristiques : flûte en bois de buis sertie de bagues en os, de tonalité en si bémol, de facture professionnelle, datant,
vraisemblablement, de la première moitié du XIXe siècle, collection Sounurs et Tap Dou Païe, sections d’Arexcpo.
Aujourd’hui la flûte, ou pibole, des Ormeaux, est mise en dépôt par Arexcpo auprès de l’écomusée du Daviaud, où l’on peut la voir.
Les parents et grands parents de ces adolescents sont consultés pour tenter de trouver des pistes de personnes ressources.
C’est ainsi que Robert est orienté vers la famille d’exploitants agricoles domiciliée à la ferme des Ormeaux, route de Beauvoir-sur-Mer, à Saint-Jean-de-Monts. Il y découvre la flûte que ces hôtes appellent pibole. Ils l’avaient conservée précieusement depuis des années.
Sans en connaître les raisons de cette présence, le couple Edmond et Marie Milcent confie l’instrument au jeune enquêteur qui s’empresse de l’introduire dans la collection naissante de Tap Dou Païe.
Thierry Bertrand s’intéressera à cet instrument dans le cadre de ses recherches sur la veuze car un article
publié par Auguste Barreau, en 1896, dans la presse locale apporte une information capitale : « [Louis] Chevalier a aujourd’hui soixante ans [ndlr : donc né en 1836]. Fils de journalier, il exerce depuis son enfance la profession de ses parents. Il a toujours eu infiniment de goût pour la musique, et, dès qu’il posséda l’argent nécessaire, il s’empressa de faire l’emplette d’une pibole qu’il manoeuvra en peu de temps avec une certaine habilité, de la pibole il passa au hautbois, puis à la veuze… ».
Caractéristiques : flûte en bois de buis sertie de bagues en os, de tonalité en si bémol, de facture professionnelle, datant,
vraisemblablement, de la première moitié du XIXe siècle, collection Sounurs et Tap Dou Païe, sections d’Arexcpo.
Aujourd’hui la flûte, ou pibole, des Ormeaux, est mise en dépôt par Arexcpo auprès de l’écomusée du Daviaud, où l’on peut la voir.