Guillaume Sourisseau, Le Boupère

Guillaume Sourisseau, Le Boupère
Article paru dans le Cahier de répertoire joué en Vendée n° 2, en 2012.

La musique une passion qui nous anime tous et qui n’a jamais cessé de m’habiter. Mais s’il s’agit ici de musique traditionnelle, je suis certainement l’un de ses plus atypiques représentants contemporains.
 
Je suis tombé dedans à l’âge de huit ans, c’est-à-dire en 1984, en pratiquant du tambour d’ordonnance dans l’harmonie fanfare du Boupère. Plutôt agile avec les instruments, c’est tout naturellement que je me suis inscrit à l’école de musique pour apprendre le solfège. Je tiens d’ailleurs à remercier les différents professeurs qui m’ont transmis la passion du solfège : Jacques Prioul et Patrice Allibe. Après quelques années d’apprentissage du solfège, je me suis tourné vers un premier instrument : l’accordéon chromatique. Si dans un premier temps, la participation aux concours était une certaine forme de motivation, je me suis tout de même lassé de cet instrument et du style dominant, le musette. À cette même époque, j’ai commencé à étudier l’harmonie (composition et analyse d’œuvres classiques). J’ai bien sûr créé la surprise en souhaitant continuer la théorie sans pratiquer d’instrument, mais comme on m’imposait la pratique d’un instrument, je me suis tourné vers celui qui me semblait le plus complet : le piano.
 
Et la musique traditionnelle dans tout ça ? Danseur depuis l’âge de six ans aux Joyeux Vendéens du Boupère, c’est à l’âge de 14 ans que j’ai commencé l’accordéon diatonique, instrument que j’ai appris sur le tas sans prendre de cours. Est-ce un avantage ou un inconvénient, je n’en sais rien, mais ça m’a permis d’adapter ma technique de doigté chromatique et de développer un jeu pour le moins atypique. Par la suite, avec la mise en place de l’école départementale de musiques traditionnelles, je me suis initié à la cornemuse, instrument que j’enseigne aujourd’hui dans cette même école.
 
Pour ce qui est de la pratique, j’ai la chance de partager ma passion au quotidien, avec mes élèves de cornemuse et les musiciens du groupe des Joyeux Vendéens du Boupère. Plus exceptionnellement, je m’occupe de la musique dans la fédération des groupes folkloriques FAPSGAM. Je participe également aux commissions d’examens pour les diplômes d’animateurs du collectif national des arts et traditions populaires, diplôme que j’ai passé avec succès dans l’option musique bien évidemment.
 
Parallèlement, je participe activement à la revue du Boupère dans un autre registre que la musique traditionnelle. J’ai donc la chance d’aborder la musique sous plusieurs angles et me réjouis de pouvoir continuer à apprendre au fil des rencontres qu’elle suscite.
 
Je conclurai par une question qui restera toujours sans réponse, pourquoi n’ai-je pas fait de ma passion, mon métier ? 
Catégories : Musiciens revivalistes ;