L’objet : disque vinyle, 33 t microsillon, 30 cm, simple pochette. Label : DiscOrouet, réf. DA 606. Producteur : Daniel Avenel, domicilié au Mans. Diffusion, au début, sur les foires et marchés de la côte vendéenne. Je me souviens « Une sono diffusait si fort le programme de ce disque, que l’on pouvait l’entendre même en dehors de la place… »
Les prises de son eurent lieu, en décembre 1972, au théâtre municipal de La Roche-sur-Yon, par Serge Olivier, preneur de son amateur mais distingué plusieurs fois pour ses productions comme « chasseur de son ». « La technique retenue est celle du "couple ORTF" c'est-à-dire, deux micros positionnés comme le sont nos oreilles ». Serge Olivier était assisté de Daniel Avenel qui s’imposa comme unique producteur, s’appropriant au passage tous les droits d’exploitation ! La diffusion commença avec l’été 1973.
Le nombre de pressages nous reste inconnu. Plusieurs tirages successifs avec une nouvelle pochette ont été fabriqués jusqu’à l’avènement des CD. La rétribution du groupe s’est limitée à deux boîtes de l’édition, soit une centaine de disques que nous vendions lors de nos prestations.
La pochette a été créée pour la production à partir d’un cliché du photographe Mila, professionnel spécialisé dans le portrait de plage, à Saint-Jean-de-Monts.
Le répertoire provient d’Henri Pontoizeau et de Maurice Bodin qui assuraient l’accordéon diatonique « Hohner », Annette Ollivier à la pibole (flûte à bec), Jean-Pierre Bertrand à la veuze (Laurenceau, Nantes) et au veuzou, mirliton fait de gane (bambou local) et de papier sulfurisé pour la membrane vibrante. Les percussions sont les sabots des Tap Dou Païe.
Jean-Pierre Bertrand
Le programme :
Face A
Belle Augustine
La septembre Branle
Les gorlobis
La maricue qui passe
[lire La mariée qui passe]
La courante
Ronde
Face B
Marguerite ma petite
La gigouillet
Petite Marguerite s’en va au bois
La maristingo
Histoire de selle
La grenoïe