André Chauveau, Petosse

André Chauveau, Petosse
Article paru dans le Cahier de répertoire joué en Vendée n° 3, en 2013.

Aujourd’hui, avec Dactrad, je transmets mon plaisir de jouer et faire danser sur la musique traditionnelle.

J’ai découvert la musique vers 7 ans en tant qu’enfant de chœur. En effet, ma voix cristalline ne passe pas inaperçue et je suis très vite intégré à la chorale de l’église avec les vieilles « rombières » du village. Je chanterai en solo lors de la messe jusqu’à l’âge de 16 ans. Malgré la mue, je conserve ma voix et réussit toujours à monter aussi haut dans les aiguës.
 
Puis, je commence à chanter sur un répertoire plus moderne lors de certaines occasions au foyer des jeunes de Petosse ou lors de noces où ma voix est appréciée. Entre 1978 et 1984, devenu organisateur de bal, je continue de chanter les chansons de l’époque. Malgré l’arrêt de mon activité, je suis toujours bercé dans le monde de la musique en tant qu’installateur et loueur de chapiteau, ma nouvelle profession, pour les booms, les bals et discos.
 
L’envie d’apprendre un instrument commence à mûrir mais mes activités professionnelles ne me laissent que très peu de temps libre. Mais c’est surtout l’idée d’apprendre le solfège qui me rebute le plus.
 
En 2001, par un concours de circonstances et poussée un peu par ma femme, je me retrouve à une réunion de l’association Opéra du Terroir présentant l’enseignement de la musique traditionnelle. C’est là que je découvre les instruments et la musique traditionnelle et, notamment, la possibilité de jouer d’un instrument sans connaître le solfège. Je repars chez moi avec un accordéon sous le bras. Même si la musique a toujours été présente d’une façon ou d’une autre dans ma vie, c’est la découverte de la musique traditionnelle et de l’accordéon qui déclenche tout. Très vite, sous l’égide de l’Opéra du Terroir, les cours se mettent en place. Pendant près de deux ans, l’apprentissage de l’accordéon s’avère difficile mais je m’accroche à l’instrument et réussit à apprivoiser petit à petit mon accordéon. En 2003, avec le retrait de l’Opéra du Terroir, une nouvelle association doit être créée pour poursuivre l’enseignement de la musique traditionnelle, ce sera Dactrad en Sud Vendée.
 
Avec cette nouvelle association, tout s’accélère. Dès 2003, les animations du Millénaire de Pedatico (Petosse) et du Tour de France féminin à Mouzeuil sont mes premières scènes et celles des musiciens de Dactrad. En 2006, l’association ouvre un nouvel atelier : la vielle à roue. En plus de l’accordéon, je me lance avec enthousiasme dans l’apprentissage de ce nouvel instrument. Pour la vielle à roue, c’est l’idée de pouvoir transmettre plus tard la connaissance de cet instrument qui me motive à m’initier aux coups de manivelle.
 
La même année se crée l’atelier chant auquel j’adhère sans attendre. En effet, pour moi, c’est un retour aux sources. Même si ma voix est descendue de quelques octaves, mon envie de chanter est toujours présente.
 
Aujourd’hui, ma motivation première est de donner de la gaîté à travers la musique traditionnelle, de faire passer un bon moment. Je me définis comme « distributeur de bonheur ».
 
André Chauveau 
Catégories : Musiciens revivalistes ;