Christophe Pouvreau, Saint-Jean-de-Monts

Christophe Pouvreau, Saint-Jean-de-Monts
Article paru dans le Cahier de répertoire joué en Vendée n° 1, en 2011.

Je me suis passionné pour la musique à l’âge de sept ans. Je suis entré à l’école de musique municipale de Saint-Jean-de-Monts pour apprendre la guitare classique. Après avoir participé durant deux ans à des auditions et des cours, j’ai découvert un accordéon diatonique à une rangée : plus de solfège et une super façon de s’exprimer ! Le grand bain ! Les cours d’accordéon par transmission orale avec Gaston Trichereau, le partage avec plusieurs musiciens issus des mêmes racines, les bals où se mêlent musiques et danses traditionnelles ont su me séduire et je n’ai pas hésité à me jeter dans l’aventure.
 
À 11 ans, je décide de m’initier à la veuze (cornemuse traditionnelle jouée en Vendée) avec l’école de La Garnache. J’y rencontre Vincent Dru, jeune musicien avec qui nous formons un duo. Quelques représentations publiques en duo veuze-accordéon nous permettent de découvrir la joie du musicien traditionnel qui est celle de faire danser aujourd’hui sur des musiques d’hier.
 
Ayant soif de pratiques instrumentales, en 2002, j’entre au Conservatoire des musiques anciennes et traditionnelles, section d’Arexcpo, pour des cours de violon.
 
Musicien au sein de Sounurs et de Tap d’ou Païe (ensemble de danses et de musiques traditionnelles), j’ai créé à l’âge de 13 ans Les Bé Vriott (formation de musiciens et danseurs âgés de 7 à 15 ans) dans le but d’interpeller les jeunes de mon âge sur les instruments, les pas de danses et les costumes traditionnels.
 
J’ai tranquillement prouvé qu’en jouant de l’accordéon diatonique, de la veuze et du violon, on pouvait ouvrir des horizons insoupçonnés. Lorsque le groupe Epsylon m’a sollicité en 2005 pour investir un « rock festif », il s’agissait bien d’une démarche nouvelle : intégrer des accents locaux dans une musique moderne et conviviale. Epsylon a parcouru plus de 130 scènes régionales en l’espace de 4 ans avec un premier album en 2009 Rien ne sert de courir et un second Les 40e rugissants avec une sortie nationale en 2011.
 
Depuis 2007, je reste activement impliqué dans le conservatoire de musiques traditionnelles en transmettant à mon tour ma passion pour l’accordéon. Une dizaine d’élèves participent à mes cours chaque semaine pour y apprendre rondes, maraîchines et grand’danse...
 
Christophe Pouvreau, Saint-Jean-de-Monts,
septembre 2011 
Catégories : Musiciens revivalistes ;